Grand Prix pour l’Art Contemporain Nicolas Feuillatte – FIAC Paris – 2004
Pour la première fois présentée, la série : « A prendre ou à lécher » réalisée à partir d’hosties (non consacrées) de Saint Sulpice sur lesquels il inscrit à l’encre de Chine des phrases tout autant humoristiques qu’à méditer.

De sa peinture, il est dit « Bruno Bressolin travaille comme un peintre mais aussi comme un graphiste. De son pinceau coule une encre noire, fluide, expressive. Des taches de couleurs vives, gaies et irrespectueuses rehaussent la noirceur de son trait vigoureux.

Le vocabulaire pictural de Bressolin est cinématographique. Il évoque des scènes qui semblent sortir de films d’archives. Ses personnages ont une histoire et sont spectateurs d’évènements ou de drames que l’on devine off-camera.

Mais la caractéristique la plus frappante de son travail est probablement son humour déjanté qui, bien que parfois cinglant, n’est pas dépourvu d’empathie pour le genre humain »

Véronique Vienne