Née à Paris en 1937,  Agrégé d’Arts Plastiques, Docteur ès-lettres Sorbonne.

  • Elève de Camille Atlan, elle réalise sa thèse sur l’oeuvre de Jean Degottex,
  • Primée au Salon International de Peinture de Genève en 1970,
  • A collaboré au FRAC Région Bretagne et au Musée des Beaux-Arts de Rennes,
  • A exposé dans de nombreuses galeries à Paris et en province, conjointement avec Serge Reggiani, durant les dernières années de la vie de l’artiste.

Des tableaux aux couleurs du temps, une peinture qui tend de plus en plus vers l’épure, capter la lumière et son relief.
« Un tableau comme une tentative pour organiser des rythmes, des tensions, et réussir parfois à proposer un espace poétique sans prototype figé. »

Un message du critique et amateur d’art : Maurice Benhamou
« Merci chère Geneviève de ce beau travail avec lequel je suis désormais familiarisé – affirmé comme une sculpture plate et effacé comme une simple proposition. Sa force et sa subtilité, son archaïsme et sa modernité – la douceur du rugueux quand celui-ci est à son illusion photographique et l’abrupt de la douceur tactile sur les arrachements réels. La vivacité qui compose et la patience du copiste attaché à son palimpseste – Je me réjouis de parler à nouveau de peinture avec vous. »

Ce que Geneviève dit de sa peinture :

« Et si le tableau était une énigme offerte à une sensibilité, un vécu, un imaginaire ? Énigme capable d’emporter vers les horizons bleus du rêve, ne serait-ce que quelques instants. Pour ne pas casser cette évasion possible, ici, les titres n’ont pas de lien logique avec leur tableau – ceux sont plutôt des repères entrant dans le jeu d’une rencontre. Et, que les clés de l’énigme ne soient jamais trouvées. Le tableau comme résultat d’une sorte d’opération, ni somme, ni soustraction, ni produit, réalisée à partir d’éléments plastiques repérables tels que :

la déchirure : elle crée la forme, dévoile l’épaisseur du matériau, le normalement non visible produisant une ligne, un dessin, parfois imprévisible, parfois dirigé, en taille directe,
la série ou variation, permet le développement d’une « idée plastique »,
le hasard des matériaux,
la lumière : par le relief elle accroche la ligne de crêtes qui joue comme la déchirure, avec en plus la présence de l’ombre changeante selon le moment du jour. Par la manipulation des couleurs, les traitements divers de valeurs, de transparence espérant trouver des équivalences comme ciel voilé, brumes, crépuscules. »